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RPG dans une école de combat et de magie
 
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Chambre n°2

 
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Réceptionniste
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Inscrit le: 13 Jan 2008
Messages: 13
Date de naissance du personnage: 18/10/1270
Race: Humain
Arme(s): Stylo et clés
xp: 103
Moyenne d'xp: 7,92

MessagePosté le: 21/11/2010    Sujet du message: Chambre n°2 Répondre en citant

Chambre n°2:

Occupants:
- Glorendil, Elfe
- Opale, Succube
- Hephaestus, Ange Déchu
- Valandil, Demi-elfe


Quatre lits en deux lits superposés, bureau, bibliothèque, salle de bains/toilettes, armoire divisée en quatre compartiments.
_________________
La Réceptionniste n'est pas une rpgiste, merci de ne pas la jouer.
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Hephaestus
Eleve d'Arena

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Inscrit le: 29 Déc 2009
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Date de naissance du personnage: 03/11/1286
Race: Ange Déchu
Arme(s): Katana
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MessagePosté le: 29/11/2010    Sujet du message: Chambre n°2 Répondre en citant

Leur récompense perçue, les trois arenniens rentrèrent tant bien que mal. Mal, Hephaestus avait mal. Cette fichue porte l'avait criblé d'échardes aussi longues et acérées que des lances. Elles l'avaient sonné sur le coup et les maigres talents curatifs de ses deux comparses n'avaient pu lui empêcher que la mort. C'est donc en boitant et avec plusieurs plaies ouvertes que l'Ange Déchu rentra avec Valandil et Glorendil a Arena. La réceptionniste pâlit instantanément en voyant Hephaestus traîner sa carcasse dans le hall. C'était l'aube et Ils étaient en piteux état.

- "Ou est L'infirmerie, madame ?" Hephaestus n'était pas d'humeur a faire des phrases longues.

- "Heu... Bien, elle est au bout du couloir... Vous êtes Hephaestus ? Oui... Un Élite m'as fait une description, le... Sang en moins bien sur..." La réceptionniste palissait a vue d'oeil.

- "Et donc ?"

- "Vous êtes chambre 2." La vielle femme semblait vouloir chasser le trio de clampins clopinant et éclopé.

Valandil aida une nouvelle fois son camarade a avancer. Une fois l'infirmerie atteinte; ils tournèrent la poignée. Fermée ! C'est à ce moment là qu'ils virent l'écriteau : "Infirmerie ouverte de 8h à 20h, visites a partir de 13h". Puis l'infirmière déboula dans le couloir. Elle leur ouvra la porte et ils entrèrent. Valandil consulta pour ses blessures puis elle s'occupa d'Hephaestus...

***

[HRP] Bon, la suite ce sera pour demain ou après demain. (Le temps qu'Hephaestus se remette et que je poursuive le RP )[/HRP]

Cela faisait maintenant des heures qu'Hephaestus était soigné par cette infirmière ! En quelques heures elle lui avait enlevé l'équivalent d'une ou deux planches de bois de son corps, changé ses pansements deux fois et arrêté au moins une hémorragie. La seule hémorragie qu'elle n'était pas capable d'arrêter était celle qui sortait de sa bouche. Comment une SEULE femme pouvait autant parler ? C'était la première fois qu'Hephaestus voyait une représentation de la gent féminine aussi bavarde (il n'avait que peu de points de comparaison). Un vrai moulin à paroles. Il en avait marre :

- "... Mais la cardiotachymetrie est une matière importante dans le cursus de formation des infirmières du Velm..."

- "Oui, oui. Bon je vois que vous en avez fini alors je m'en vais..." Il ne supporterait pas un mot de plus de la part de cette infirmière bavarde.

- "Stop ! Tu est fou ? Si tu part, tu me signes mon papier et ce sera pas de ma faute si tu claques dans les escaliers !"

Sans plus attendre, Hephaestus lui signa ses documents administratifs et prit ses affaires et s'en fut. Nouvelle épreuve : les escaliers (avec son armure et sa lame dans le dos). La montée ne fut pas sans douleur mais elle était nettement moins désagréable en comparaison du flot de paroles navrant de cette pipelette médicale.
Hephaestus venait d'y penser : on l'avait changé de chambre. La chambre n°2, les administratifs d'Arena doivent avoir pour lubie de changer les occupants de chambre pendant leurs missions. Pratique, pas de risque de voir un fonctionnaire se faire décapiter par un guerrier mécontent de ne plus trouver son doudou suite a un déménagement surprise...

Voila qu'il venait d'arriver devant la chambre n°2, il tourna la poignée et "Surprise" des larbins invisibles avaient encore déplacé sa malle. La prochaine fois; il clouerait sa malle au sol et comme cela on arretera de la bouger de place tout les deux jours. Bref, il était encore une fois seul dans une chambre mais cette fois ses collègues ne devaient pas être en mission car la pièce était absolument vide d'effets personnels. Il y avait juste le bureau, la bibliothèque et les deux lits superposés.
Hephaestus posa son armure sur un support a coté des lits et rangea sa lame a coté de son oreiller. Le lit était déjà fait alors il se reposa un instant sur la couche moelleuse

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Opale
Eleve d'Arena

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Inscrit le: 27 Nov 2009
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Date de naissance du personnage: 16/05/1295
Race: Succube
Arme(s): Une longue épée
xp: 65 262
Moyenne d'xp: 261,05

MessagePosté le: 12/12/2010    Sujet du message: Chambre n°2 Répondre en citant



Avec délicatesse, les premiers rayons du Soleil pénétrèrent la chambre. Ils y dansèrent, léchèrent par éclats les quelques meubles environnants, et habillèrent la pièce d'un halo chaleureux. Bientôt, la lueur safrane gagna mes paupières. Elle filtra aux travers de mes longs cils puis troubla l'agréable repos dans lequel j'avais été immergée. J'émis un grognement approbateur. Un réveil tel que celui-ci, nimbé de douceur, était un véritable délice...
Je paressais donc quelques minutes encore, avant d'entreprendre le sortir-du-lit. Alors, tandis que je m'étirais, j'engageai une jambe par delà la balustrade, vint le tour de la seconde...puis je m'effondrai royalement à terre.

« -Aouch...

Je retirais ce que je venais de dire...Morphée mériterait des baffes, pour nous abandonner à de telles matinées ! Franchement ! J'avais dû m'écrouler sur un bon mètre ! Heureusement, mes incroyables capacités m'avaient préservée d'une mauvaise chute...mais tout de même ! Que diable s'était-il passé ?!
Alors, je me risquai enfin à dévoiler mes prunelles cendreuses. Je me figeai aussitôt ! Car je ne me trouvais plus, désormais, dans l'enceinte de l'infirmerie ! Ni même aux abords de leurs couches honteusement rudimentaires ! L'on m'avait installée autre part...dans une...chambre, si l'on peut dire. Une chambre dont le véritable coupable avait été son foutu lit superposé...
Furieuse, je saisis alors mon épée puis tranchais les pieds du concerné. Celui-ci s'affaissa sur sa subjacente en un affreux craquement tandis qu'un gigantesque amas poussiéreux s'élevait. Ainsi, il n'y aurait ainsi plus de problè...

- Mais qu'est-ce que...?

Dès l'instant où le timbre masculin tinta, je fis volte-face et découvris un homme toussant vigoureusement -par ma faute-. La première seconde, je me décomposai littéralement...quant à la seconde...et bien la seconde fut bien plus tonnante :

- C'est pas vrai ! Ils se fichent de moi ! Toi ! Oui, toi ! Dis-moi que c'est une blague ! hurlai-je. Il est hors de question que je partage ma chambre ! Raaah ! »

Ma rage fut telle que j'en égarai le fil de mes pensées ! Je balançai alors ma lame sur la paillasse -ce qui raviva, à mon plus grand bonheur, la toux du jeune garçon-, puis me dirigeai droit vers la salle de bain.
Oui, c'était bien là une matinée à en filer des baffes...

*

Tout en imaginant moult élucubrations assassines, je prêtais l'oreille aux clapotis de l'eau, au feu que la matière cristalline traçait sur ma peau. Et je demeurais ainsi durant plusieurs heures, apaisée par l'arôme suave des sels de bain, cajolée par la brume ardente qui s'en dégageait...
Puis, lorsqu'enfin j'entrepris de m'en extirper, je considérais mon reflet dans la glace. Aussitôt, un sourire illumina mon parfait visage : la plupart de mes cicatrices avaient disparu ! Il fallait dire que je n'en avais récolté que très peu, durant ma dernière mission...En effet, je m'étais égarée peu avant l'assaut final. Et tout cela à cause d'une foutue psychose ! Par sa faute, je m'étais mise à ratisser la forêt en quête d'un chêne multicolore, à défaut de pouvoir récolter les honneurs ! Et quand, enfin, j'avais atteint le groupe, le combat s'achevait...
Je soupirai. Au souvenir du voyage, une soudaine lassitude m'avait, sans crier gare, submergée. Je saisis donc une nuisette d'un satin flamboyant, puis retournai me coucher -je pourrais toujours m'occuper de mon colocataire plus tard-.


_________________

Le désir.
Ce parfum qu'on ne peut jamais mettre en flacon.
On a beau l'invectiver, le supplier, se tordre les mains, lui offrir sa fortune,
il demeure volatil et volage...
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Hephaestus
Eleve d'Arena

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MessagePosté le: 15/12/2010    Sujet du message: Chambre n°2 Répondre en citant

Hephaestus dormait paisiblement. Pour une fois son rêve était doux, calme, serein. Loin de la guerre ou de cette sordide histoire d'Anges, il se reposait. Enfin, dans son rêve, car lui revenait de chez les morts. Décidément les portes étaient son fléau.
Enfin, il rêvait. Il était dans une sorte de place publique, assis sur un banc. La place était verdoyante et cette végétation avait reçu le coup de cisaille d'un maître en matière de jardinage. La coupe était sobre, géométrique. Un exemple de simplicité et d'ordre. Se rendant compte qu'il admirait un buisson, il se leva et décida de marcher un peu histoire de se changer les idées. Il avançait de rue en rue pour finalement tomber sur un lit en plein milieu d'une rue pavée. Mais que faisait un lit au milieu de a rue ? Soudain, il sentit la fatigue s'accumuler sur ses épaules. Il était las, épuisé, comme si il avait porté le monde. Il s'allongea donc dans le lit pour se réveiller...

Hephaestus venait d'ouvrir les yeux. C'était sans doute la matin car l'aube venait de poindre et les timides rayons du soleil filtraient à travers les rideaux de sa chambre. Il était trop tôt pour aller manger ou faire de l'exercice donc il décida de rester dans son lit histoire de penser un peu...


*Mes récentes expériences ont eu le mérite de m'enseigner diverses choses sur mon passé, mes origines. Premièrement, mon raid sur Ydillia avec les autres. Pourquoi je me suis perdu ? Après, le noir; un vide de six mois... Puis l'expédition sauvetage au Palais Maudit. La bas aussi je me suis senti comme chez moi... Comme ci j'étais déjà venu en ces lieux...*

Soudain, les réflexions d'Hephaestus s'interrompirent. Il se sentit tomber puis il se rendit compte que c'était le cas. Quelqu'un avait coupé net les pieds du lit superposé. Hephaestus venait de s'écraser lamentablement avec les débris de son lit. Il se releva dans un amas de poussière (pris d'une quinte de toux) cherchant le responsable pour lui donner une bonne correction quand il aperçût la responsable. C'était une femme. Et sans doute la plus belle femme qu'il avait jamais vu. Svelte mais avec certaines formes généreuses, une musculature typique d'un praticien des armes, une belle chevelure sombre et des yeux aussi insondables que les ténèbres d'une nuit sans lune. Elle hurlait au sujet du fait de ne pas partager sa chambre... Hephaestus ne l'écoutait pas. Ou plutôt il ne comprenait pas ses mots tant il était subjugué par la beauté de sa voix. C'était comme entendre le tintement du cristal.
Puis tout cessa. Hephaestus réalisa qu'elle venait de quitter la pièce. Il était peut être un Ange Déchu mais il venait de goûter au paradis...
C'est hagard, donc, qu'il décida de prendre ses affaires et de partir manger au self avant de chercher une mission...

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